Le lendemain, nous déjeunons dans un maki à Banfora et faisons quelques courses alimentaires et le plein d’eau dans une station service.

Nous avons repéré un point de bivouac pour ce soir que les Martoulenn (cf #33) nous ont recommandé prés des célèbres dômes de Ferkesédougou. Nous arrivons donc dans un décor encore fabuleux. Un pèlerinage diocésain s’achève sur le lieu et nous voyions redescendre de la montagne prêtres et religieuses, laïcs et enfants en grand nombre… nous espérons être tranquille ce soir… ça sera tout à fait le cas, nous sommes cachés entre deux cailloux et bien tranquille. Les enfants s’amuseront des heures à grimper sur les rochers et s’inventeront guides de hautes montagnes.

Le lendemain matin, nous redescendons de notre cailloux, et partons en quête des cascades non loin de là. Cette région est fabuleuse… nous n’avons jamais eu autant de choses à visiter si prés les unes des autres… nous adorons et savourons d’avoir tant de visites à faire soudainement.

La cascade est très belle vue dans bas.

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Nous décidons de partir faire la randonnée pour aller la voir du haut. Nous grimpons donc par un petit sentier escarpé, guidé par notre nouveau guide Maxou. Il est agile comme tout et avance à grande allure dans les rochers. Nous avons de la peine à suivre notre petit guide avec Inès et Louis derrière.

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En arrivant là haut le paysage est a couper le souffle. Nous voilà récompensés de notre escalade. C’est juste sublime. La cascade n’est certainement pas au plus haut de son niveau étant donné que nous sommes encore en saison sèche mais c’est déjà fabuleux. Rien à voir avec celle de Man (cf News #10). Il y a suffisamment de courant et peu de profondeur pour nous y baigner sans risque. Nous barboterons donc quelques heures dans une petite crique pour le bonheur de tous au vue des 40°c qu’affiche le thermomètre. Quel délice. Vraiment il y a des moments où l’on se sent tellement vivant!

En redescendant de notre cascade, nous hésitons à passer la nuit à l’intérieur du « parc ». Nous avions aperçu un camion d’overlander français immatriculé 33, mais nous ne les avons pas croisés durant notre ballade et malheureusement leur camion est parti. Nous aurions préféré bivouaquer avec eux sur place. Comme nous ne le sentons pas et que les gens de la cascade ne sont pas très chaleureux nous décidons de chercher un autre endroit plus propice pour passer la nuit.

Nous peinerons à trouver un coin de verdure non cultivé. Après avoir tourné pas mal de temps, nous nous installons en bordure d’un champs de manguier, non loin d’un village. Nous faisons la rencontre de Jean-Dider, qui passe en vélo et s’arrête. Il habite le village et allait rentrer chez lui. Il est venu nous prévenir qu’il y avait des ruches installées dans les manguiers non loin de nous, mais nous a rassuré en nous disant qu’elles étaient encore vides! Nous sympathisons et de fil en aiguille nous le chargeons d’aller nous acheter du pain et 3 bières pour notre repas de ce soir. Nous lui confions notre argent pour les courses en espérant revoir la monnaie et la marchandise… nous aimons faire confiance aux gens. Il revient 1h plus tard avec tout ce qu’il fallait. Pour le remercier, nous lui donnons rendez-vous demain matin vers 8h pour un petit café ensemble avant sa journée de boulot.

Ce soir c’est soirée festive pour la Family on tracks. Nous savourons une bonne choucroute en boite de conserve. Petit plaisir culinaire made in France qui nous permet de nous mettre vite les pieds sous la table et d’aller nous coucher de bonne heure.